Paroles de Christian Paccoud musique traditionnelle Hongroise
Dis-moi
L’encre noire de ta terre
Que d’entre mes mains je serre
Comme une poignée de toi
Tu connais la lumière
Le ciel bleu le tonnerre
Tu sais
La jeunesse de tes rides
Le trop-plein comme le vide
Et le temps qui court encore
Oh toi
Qui laboure les poèmes
Toi qui porte et toi qui sème
Des blés d’or en utopie
Toi qui jamais ne souffre
Que tout au bord du gouffre
Tu as
Dans les yeux tant de chimères
Tant de clowns et tant de frères
Que le vent les siffle encore
Toi qui m’ouvrit ta porte
Toi que parfois j’escorte
Toujours
Dans les bleus de ma mémoire
Je continuerai d’y croire
Jusqu’à te chanter encore
Voilà
Je remporte un peu de terre
L’encre noire et le mystère
Je le garderai pour moi…