Paroles et musique de Christian Paccoud
Deux petites têtes fatiguées
Sur le coin d’un oreiller
Doucement se comprenaient
Souvenirs vieux
D’amours laids
Trop nombreux se
Salissaient
Peut-être que tout ça c’est pas vrai
Alors les regards-sourires
Ne pouvaient plus rien se dire
Ne pouvaient plus que se taire
Faudrait pas que l’avenir
Se dessine et se déchire
Lorsque s’éclate la chair
Deux petites têtes fatiguées
Sur le coin d’un oreiller
Soudain se sont réveillées
Tout doucement sans changer
L’ordre des choses ont pensé
Qu’ils pouvaient recommencer
Alors les regards-sourires
Ont explosé de délire
On n’y croyait déjà plus
Peut-être que c’était court
Mais on lisait de l’amour
Dans l’ombre des deux corps nus
Deux petites têtes fatiguées
Sur le coin d’un oreiller
Simplement se sont aimées
Et sur les draps tout froissés
Il me semble qu’on lisait
Qu’il fallait recommencer
Recommencer,
Recommencer,
Demain