Paroles et musique de Christian Paccoud
Compagnon vigoureux des luttes et des tournées
Eponge de comptoir, écumeur optimiste
Toi qui refais le monde à coups de muscadet
Et repeint d’utopie nos vieux pavillons tristes !
T’en as usé des coudes à porter le grand soir
Monté des barricades en sous-bock à demi !
Qu’est-ce que tu bois ? Du blanc !
Mais ça compte pas le blanc !
Qu’est-ce que tu bois ? Du blanc !
Mais le blanc ça compte pas !
T’en as usé des coudes à porter le grand soir
Monté des barricades en sous-bock à demi !
Les accords de Vittel n’ont pas changé l’histoire
Le nez dans la Pelfort tu refaisais Valmy
Et tu faisais tonner ta colère noctambule
Qui d’AG en AG nageait dans les âgés
Qu’est-ce que tu bois ? Du blanc !
Mais ça compte pas le blanc !
Qu’est-ce que tu bois ? Du blanc !
Mais le blanc ça compte pas !
Et tu faisais tonner ta colère noctambule
Qui d’AG en AG nageait dans les âgés
Quand tu frappais du poing sur la table à bascule
Tu vomissais Paris sur la nappe en papier
Et tu chantais trop fort jusqu’au bout de la nuit
L’internationale belge et tout Bernard Dimey !
Qu’est-ce que tu bois ? Du blanc !
Mais ça compte pas le blanc !
Qu’est-ce que tu bois ? Du blanc !
Mais le blanc ça compte pas !
Et tu chantais trop fort jusqu’au bout de la nuit
L’internationale belge et tout Bernard Dimey
Je me souviens surtout des femmes alanguies
Qui revenaient joyeuses au petit matin frais
Toi tu recrachais tout à la gueule des patrons
Ta haine, ta révolte et l’inter-milittence
Qu’est-ce que tu bois ? Du blanc !
Mais ça compte pas le blanc !
Qu’est-ce que tu bois ? Du blanc !
Mais le blanc ça compte pas !
Toi tu recrachais tout à la gueule des patrons
Ta haine, ta révolte et l’inter-milittence
Tu déclarais la guerre au Medef au baron
Au quarantième demi tu sentais bon la France
Alors tu pissais loin dans tes pompes à bascule
Le poing dans les étoiles et la main dans la main
Avec toi nous touchions du doigt le ridicule
Mais nous étions déjà les princes de demain !
Qu’est-ce que tu bois ? Du blanc !
Mais ça compte pas le blanc !
Qu’est-ce que tu bois ? Du blanc !
Mais le blanc ça compte pas !